Impression 3D: tests et déontologie
Comme mes lecteurs le savent, ce blog est hébergé sur les serveurs de filament-abs. En échange, je dois rendre ce blog attractif et insérer un petit encart de pub qui renvoie vers le site de mon hébergeur. C’est le machin rigolo, là, sur la droite. Je suis entièrement libre du contenu éditorial, de l’habillage du site ainsi que de l’éventuelle publicité.
Néanmoins, quand je critique du matériel ou du consommable, il est indispensable que j’y mette les formes, ce que je n’ai guère l’habitude de faire. C’est hélas, ce que je m’efforcerai de faire, tant que je serais hébergé en France et pas entièrement autonome. Le problème est qu’à chaque fois que je critique une imprimante, je mets en péril le commerce de filament-abs dans la mesure où le constructeur ou le distributeur associe mon site d’informations avec mon hébergeur.
Je ne sais pas encore, cher lecteur, s’il va falloir faire un effort supplémentaire afin de lire entre les lignes ou si j’éviterais d’évoquer le mauvais matériel.
-Comment ça, « c’est chiant »? Non, ça va être très rigolo, vous verrez.
Quand bien même nous retrouverions une totale indépendance, puis-je me permettre de descendre en flamme un produit que j’estime certes mauvais mais qui a demandé un travail considérable à de jeunes entrepreneurs enthousiastes et au demeurant forts sympathiques? Il va falloir trouver des formules subtiles pour ne pas aiguiller mes lecteurs vers de mauvais produits, tout en ménageant les startups qui ont les compétences et la volonté pour améliorer leur travail.
Avez-vous remarqué que les « tests » des media online sont généralement des survols des machines à tel point que l’on parvient à douter que le testeur ait pu, ne serait qu’apercevoir l’imprimante 3D qu’il est censé décortiquer? Quand les machines sont généreusement prêtées par des sociétés qui, en outre, communiquent chez vous, comment voulez-vous lire un test approfondi? Pour ma part, on ne peut pas me menacer de couper un budget ou ne plus me prêter de matériel dans la mesure où d’une part, il n’y a pas de pub et d’autre part, nous sommes considérés trop petits pour qu’un prêt de matos soit un investissement rentable pour un magasin ou un constructeur.
J’invite par ailleurs, les sociétés ou les personnes citées dans mes articles à me contacter ou à commenter si elles estiment que mes propos portent injustement tort à leurs produits. C’est plus convivial que de brandir d’emblée la menace d’un avocat à mon hébergeur qui ne sait pas de quoi vous parlez. Si, je vous assure, entre gentlemen on discute avant de distribuer des baffes.
Je propose en outre, un « deal » avec les sociétés qui souhaitent nous prêter du matériel et/ou communiquer chez nous:
- Prêter du matériel pour un test implique que nous refuserons toute communication payante de votre part pendant 3 mois. Nous évoquons la société qui a prêté le matériel mais la rédaction du test et ses conclusions sont les nôtres, elles sont irrévocables et inattaquables. Nos commentaires sont ouverts si vous désirez
vous enfoncer davantagerectifier un point particulier. - Vous souhaitez communiquer chez nous, dans ce cas, nous ne feront jamais référence à votre société dans nos articles pendant toute la durée de la communication.